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QUAND L'HERBE EST PLUS VERTE AILLEURS…

es pilotes en activité, Fernando Alonso est de loin celui qui a le plus souvent animé la période des transferts. Depuis ses débuts en 2001, le natif d’Oviedo a changé huit fois de combinaison en tenant compte de ses allers-retours chez Renault et McLaren. Il est toujours managé par Flavio Briatore, qui l’avait recruté chez Renault après ses débuts chez Minardi. Le flamboyant Italien a souvent influencé les choix de son pilote, en essayant de marier au mieux les aspects financier et sportif. Après ses titres chez Renault, Alonso a ainsi monnayé son statut de champion pour rejoindre McLaren avec la quasi-certitude d’y être traité en numéro 1 (qu’il était en effet) et de disposer d’une monoplace pour conquérir une troisième couronne. Plusieurs événements ont contrarié ses ambitions. Personne, pas même Ron Dennis, alors à la tête de l’équipe de Woking, n’avait anticipé le niveau du débutant Lewis Hamilton, qui se hissa rapidement à celui de son expérimenté coéquipier au point de devenir son principal adversaire au championnat. Puis à cause de multiples circonstances qu’il serait trop long de détailler ici (affaire d’espionnage aux dépens de Ferrari, rivalité exacerbée avec Hamilton en Hongrie, conflit ouvert Voilà l’un des points clés du parcours de l’Espagnol, dont les choix de carrière ont souvent posé question et ont même été moqués. Alonso, plus qu’aucun autre pilote, a besoin de se sentir aimé, respecté, désiré, cajolé et accessoirement très bien payé, le montant du contrat reflétant généralement l’importance qu’une équipe accorde à son pilote. En quittant Renault fin 2009 pour rejoindre Ferrari, l’Espagnol espérait intégrer une famille qui serait entièrement à son service et à son écoute. C’est en général ce qui est promis à un nouveau venu à Maranello. Les nombreux fans d’Alonso se dirent que le miracle allait se produire et même ressembler à un conte de fées, surtout après sa première victoire en rouge lors de la course d’ouverture de 2010. Un espoir entretenu jusqu’au dernier grand prix et cette erreur stratégique de la Scuderia qui priva Fernando Alonso d’un troisième titre. Dès lors, la relation avec Ferrari ne fut plus jamais la même et le difficile caractère de l’Asturien rendit ses rapports avec la Scuderia plus tendus, d’autant qu’un nouveau titre raté en 2012 plomba un peu plus l’ambiance, la perte de performance de Ferrari s’accentuant lors des deux saisons suivantes. Alonso, affichant sa tête des mauvais jours, décida de quitter la Scuderia, multipliant les critiques contre son équipe.

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