Ce qui explique que nous ayons eu l’occasion de conduire toutes les autos de Sant’Agata, en long, en large et en travers. La quasi-totalité de ces dizaines et ces dizaines d’essais s’est très bien passée. Mais il y a eu des exceptions. La, écrivait-il dans son essai de l’époque, avant d’avouer, lors d’une interview pour la rubrique Histoires d’autos en 2009, avoir décollé du train avant à fond de cinquième au cours de cette même mesure. Plus de peur que de mal pour l’ami José, donc, tout comme la nuit où il a voulu allumer les phares escamotables du prototype de la Countach en 1975 avant de se rendre compte que les optiques avaient été oubliées au montage. Plus récemment, cette fois, lors de l’essai d’une Aventador SV Roadster de l’usine, sur la route de Gréolières dans les Alpes-Maritimes, en plein cagnard de l’été 2016. Au moment de freiner juste avant une épingle : coup de patin et… rien ! Plan B : pied au plancher, pompage acharné… et toujours rien ! Entre le rocher d’un côté et le dévers de l’autre, gros coup de volant d’urgence et surtout énorme coup de chance. L’Aventador récalcitrante passe le virage miraculeusement sans sous-virer, avant de s’arrêter des dizaines de mètres plus loin au milieu de la chaussée. L’usine nous avouera que son liquide de frein est entré en ébullition car il a perdu de ses qualités en raison de la température, et de l’usage extrême lors des essais précédant notre reportage. Je me souviens de ce coup de chaud comme si c’était hier. Moralité, mieux vaut garder de la marge, même avec des autos en excellent état apparent.
NOS PLUS GROSSES FRAYEURS EN LAMBORGHINI
May 26, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits