Certaines postfaces en disent parfois long sur un auteur, ses œuvres et les hasards de la vie. « », écrit ainsi Jean-Claude Grumberg, à la fin . Avant d'ajouter: » En effet, le célèbre dramaturge avait envoyé la dernière version de son texte dans la nuit précédant le décès de son éditeur, Maurice Oiender – qui rejoignait alors dans l'audelà l'épouse de Jean-Claude Grumberg, Jacqueline. Ce contexte donne une tonalité particulière à ce « », ayant pour héroïne une certaine Rosette Rosenfeld. Alors qu'elle est seule dans son appartement parisien lors d'un soir de Noël, cette veuve – qui ne cesse de repenser à son cher Isy, ancien déporté voit un livreur pas comme les autres sortir de sa « »: le Père Noël – enfin, l'un des adhérents aux « »… Mais soudain, Rosette se retrouve dans une autre bâtisse, très aseptisée, ressemblant fort à un établissement gériatrique où « ». Mais qui étaient donc ses beauxparents, Baruch et Zina? Et quelle est l'histoire de ces lieux jumeaux, Pitchik et Pitchouk – bourgs qui ont tous deux connu un pogrom? Superposant les couches de réalité, l'auteur de manie ici avec dextérité la naïveté pour mieux décrire la barbarie, surmonter les drames. Et signe une fable drôle et poignante qui, au passage, rappelle toute la force, la nécessité des livres.
MARQUE-PAGE par Baptiste Liger
May 25, 2023
1 minute
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