Une étoile centrale, des petites planètes telluriques, de gigantesques boules de gaz, et loin, très loin, des mondes glacés. Voilà l’agencement de notre Système solaire, longtemps considéré comme parfaitement standard dans le cosmos. Sauf qu’après plus de trente ans à détecter des exoplanètes autour de leur étoile, force est de constater qu’en fait, il n’en est rien… Au contraire, même, notre système fait office d’exception : les observations l’ont démontré, l’Univers est parsemé de mondes qui nous sont étrangers, des astres d’une masse entre 2 et 10 fois celle de notre planète. Présentes dans plus d’un tiers de tous les systèmes nouvellement détectés, on les appelle “super-Terres”. Et leur absence chez nous est un fascinant mystère.
Pourquoi ? Parce qu’une super-Terre aurait une place de choix parmi nos planètes. Déjà, il n’existe aucun astre de masse intermédiaire entre la plus grosse des rocheuses, notre Terre, et la plus petite des géantes, Neptune – 17 fois plus massive que la Planète bleue. Et, surtout, la place ne manque pas. Alors quoi ? Deux hypothèses existent : il n’y