Évidemment, la majorité des performances des appareils photo tient à leurs composants et à leur fabrication. Il n’est donc pas question, avec une mise à jour informatique, de modifier les caractéristiques d’un capteur et d’offrir, par exemple, la vidéo 8K à un modèle de 12 millions de photo-sites, pas plus que d’accroître le nombre de collimateurs autofocus, d’améliorer la définition d’un écran ou de faire gagner en rapidité l’obturateur mécanique. Néanmoins, les appareils numériques faisant de plus en plus appel à des algorithmes informatiques pour analyser l’image et commander l’appareil, les fabricants procèdent volontiers à des mises à jour de leurs micrologiciels, leurs firmwares, apportant des évolutions parfois spectaculaires. Notez que si nous abordons ici le cas particulier des appareils photo, ces mises à jour peuvent concerner tous les matériels intégrant de l’électronique. Les flashs, objectifs et bagues d’adaptation peuvent ainsi également être mis à jour pour une meilleure compatibilité avec des appareils récents ou un meilleur fonctionnement. La marque Tamron s’est d’ailleurs fraîchement illustrée sur ce point en dotant ses objectifs d’un port USB qui permet leur mise à jour depuis le logiciel de la marque, sans passer par un appareil photo ou une station d’accueil.
Des corrections de bugs
Les mises à jour de firmware tendent systématiquement à améliorer les performances des appareils photo. Mais ces évolutions sont très variables et peuvent aller jusqu’à être imperceptibles. Ainsi, les corrections de bugs, lorsqu’elles sont mineures, ne sont parfois même pas signalées dans le descriptif mis à disposition par les fabricants. D’autres, plus importantes, justifient à elles seules une mise à jour rapide. On pense notamment à la polémique autour du Canon EOS R5, qui, dès sa sortie en juillet 2020, a montré des problèmes de chauffe en vidéo entraînant