De quelle façon êtes-vous venu à la photographie ?
J’ai commencé la photo argentique en 2017 de manière un peu hasardeuse quand un copain photographe avec qui je travaille m’a prêté un appareil chargé d’un film et m’a plus ou moins lancé le défi de faire la pellicule entière. J’ai joué le jeu et pris beaucoup de plaisir à le faire, alors, j’ai rapidement acheté un Olympus XA2 avec un stock de pellicules. Depuis ce moment, j’ai presque toujours un appareil dans ma poche ou dans mon sac. Je n’ai donc aucune formation de photographe et j’apprends surtout au gré des projets, en testant des choses, en pratiquant et en échangeant avec d’autres photographes.
Vous êtes aussi illustrateur et graveur. Comment cela influe-t-il sur votre façon de photographier ? Comment articulez-vous ces différentes activités ?
À la base, je viens clairement plus du monde de l’illustration que de la photo. Je dessine depuis que je suis gosse et je pratique la gravure sur cuivre depuis presque dix ans. Je ne dissocie pas vraiment l’illustration, la gravure et la photo dans ma démarche créative, pour moi ça forme un tout. Je fais des images et peu importe la technique utilisée, mon but est de raconter quelque chose par le biais de celles-ci. Concrètement, cela veut dire que je peux passer d’une technique à l’autre en fonction de mes envies, des projets en cours ou simplement de mes inspirations du moment. J’aime pouvoir jongler entre les techniques et même les mixer entre elles. J’essaie