J’ai d’abord admiré Philippe Sollers comme un grand romancier, quitte à susciter l’étonnement. Je ne me, dont il était l’animateur, et je ne le connaissais pas personnellement mais lui trouvais un grand talent. En 1987, nous lui avons proposé de tenir une chronique dans . Pour ne pas susciter la critique d’un éventuel copinage, nous lui avons demandé de n’écrire que sur l’histoire littéraire. Cela a donné des articles formidables, car il savait toujours relier les monuments du passé qu’il évoquait à quelque chose de notre temps. a publié quelque 200 textes de lui jusqu’en 2005. Il regrettait avec beaucoup d’autodérision que le plus cité avait pour titre « La France moisie ». La direction l’avait à un moment encouragé à écrire sur d’autres sujets que la littérature. Il avait énormément d’humour. Son œuvre va rester et je suis certaine qu’elle sera réévaluée.
« Son œuvre va rester et je suis certaine qu’elle sera réévaluée »
May 07, 2023
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