TÉLÉVISION/SÉRIES
C’est Pierre Perret qui le disait – ou, plutôt, le chantait: On ne sait pas si Noël Herpe sifflota ce titre, mais il a fait le mêmeconstat sur ce que représenta, pendant des années, le « Monsieur livres » du petit écran. Dans la famille, on regardait ainsi religieusement . Et, loin de s’ennuyer, le jeune Noël, lui, trouvait dans ce rendez-vous hebdomadaire de véritables lignes de fuite. Au-delà des anecdotes rapportées par cet admirateur de Mauriac, c’est un rapport subjectif à la littérature – et à ce qu’elle représentait – qui se dessine à travers quelques souvenirs cathodiques, de Charles Bukowski à Marguerite Duras ou Philippe Sollers en passant par Julien Green ou Hervé Guibert. Du jour au lendemain, des gens comme René Girard ou Vladimir Jankélévitch pouvaient, rappelons-le, être connus du plus grand nombre. La télévision et la création étaient ainsi étroitement mêlées – et nul doute que, si Noël Herpe est aujourd’hui devenu un critique et historien du cinéma reconnu, ça n’est pas sans lien avec le ou le . Mais prend une certaine hauteur, avec la redécouverte de toutes ces émissions sur la Toile, non seulement comme des madeleines mais aussi comme un moyen de retrouver . Et avec lesquels Herpe ne pourra jamais batailler, lors d’un débat. À ou ailleurs…