PAR JOHN BROWNLOW, TRAD. DE L’ANGLAIS
(ÉTATS-UNIS) PAR LAURENT BOSCQ.
GALLIMARD, 512 P., 23 €.
AVEC CET AGENT SEVENTEEN, John Brownlow signe un premier roman aussi savoureux qu’un bon L’action, le mystère, le rythme, les personnages auxquels on s’attache, rien ne manque dans ces quelque 500 pages qu’on termine le temps d’un week-end pluvieux. Le tout assorti d’un présupposé de départ qui renouvelle totalement le genre. L’aventure se déroule, en effet, dans le monde impitoyable des tueurs à gages à stature internationale, où 17 – clin d’œil (presque trop) évident à 007 – remplace 16 en le tuant et où lui-même peut du jour au lendemain être éliminé par 18. L’agent Seventeen est donc en mission à Berlin pour occire un vieil homme. A peine a-t-il atteint sa cible qu’on l’envoie sur une nouvelle besogne qui se révèle être un piège. Sa vie est désormais menacée. De retour aux Etats- Unis, il va batailler pour s’en sortir.