Angoulême (Charente), le 10 mars
explique Benoît, 44 ans. Planque, immersion, risque de “détronchage” (se faire démasquer), c’est son quotidien. “Pour être un bon enquêteur, il faut être polyvalent. Patient pour les filatures, débrouillard pour s’adapter au terrain, avoir de solides compétences juridiques et beaucoup de psychologie”, complète-t-il. Avant chaque investigation, il effectue toujours le même rituel. D’abord, se renseigner. “Je m’imprègne du dossier, je me documente sur le mouvement sectaire concerné. Parfois, les gens se