Comment est née cette passion pour la photo de paysages, et notamment de paysages nocturnes ? Comment vous êtes-vous formé ?
J’ai été initié à la photographie à l’adolescence lorsqu’on m’a offert le légendaire OM-1 pour mes 15 ans. Parallèlement, j’ai toujours été intéressé par l’astronomie. J’ai appris à reconnaître les principales constellations pour me repérer dans le ciel. Durant mes études, j’ai eu d’autres priorités et j’ai un peu abandonné la photo. Je m’y suis remis au début des années 2000 quand les reflex numériques sont devenus légèrement plus performants. À cette époque, j’ai commencé à pas mal voyager, ce qui m’a permis de me relancer dans la photo de paysages diurnes. J’avais déjà les bases de prise de vue et il a fallu que je m’initie aux techniques de post-traitement. Internet et YouTube en particulier ont été de vraies mines d’or. J’y ai passé des heures pour apprendre progressivement des méthodes de plus en plus avancées sur Photoshop puis sur Lightroom. Je me suis aussi beaucoup inspiré de photos que je trouvais sur le Net et notamment sur Flickr où l’on peut souvent voir les EXIF, ce qui permet de comprendre comment avaient été prises ces photos. J’ai également beaucoup appris de mes erreurs et de mes échecs. C’est l’un des avantages du numérique. C’est seulement quand j’ai commencé à