n 1963, un mois avant le suicide de Sylvia Plath, paraissait – aujourd’hui réédité pour les 60 ans de sa publication – sous De retour chez sa mère, elle sombre dans une dépression à laquelle son psychiatre répond par des électrochocs. Une thérapie qui ne l’empêche pas de multiplier les tentatives de suicide. Aujourd’hui considéré comme un classique féministe du xx siècle, immerge son lecteur dans la peau d’une jeune Américaine des années 1950, dont la folie semble la seule échappatoire aux vies rangées qu’elle observe autour d’elle et qui l’étouffent. Réaliste, teinté d’humour noir, ce récit intime évoque la maladie mentale avec une acuité d’autant plus bouleversante qu’on en connaît la fin, dans la fiction comme dans la réalité.
