À Courchevel, aux championnats du monde de ski, l’enfant du pays a remporté deux médailles et sauvé l’honneur de la France
La culture de la gagne, il la tient de son père : on ne pleure pas, on ne se plaint pas. Si on chute, on se relève
De notre envoyée spéciale à Courchevel Florence Saugues
Parfois la victoire est plus difficile à gérer que la défaite. » Parole de phénix, sacré roi chez lui, après un an et demi de flottement. Ce dimanche 19 février, les yeux brillants et la mine réjouie, Alexis Pinturault ne gâche pas son plaisir, celui de son retour au premier plan. Il repart avec les deux seules médailles françaises de ces Mondiaux : l’or en combiné, le bronze en super-G. « Ce que je voulais dire, c’est que face à une défaite, on a la hargne, décrypte