’est bien le moins qu’on puisse attendre d’un pays qui entend inscrire son chant lyrique au patrimoine immatériel de l’Unesco: , où le compositeur a passé les cinquante dernières années de sa vie, au hameau de Sant’Agata de Villanova sull’Arda, en Emilie-Romagne. Mais si 20 millions d’euros de crédits sont d’ores et déjà gravés dans le marbre de la loi de finances pour cette acquisition, il en faudra bien 30 pour soutenir le projet d’une maison-musée Giuseppe Verdi rénovée, où se trouve le piano viennois sur lequel le maître a composé quelques-uns de ses chefs-d’oeuvre. C’est pourquoi a été lancé le programme « Viva Verdi », porté par les quatorze grandes fondations lyriques et symphoniques italiennes, qui organiseront chacune un concert ou une représentation de musique verdienne jusqu’au 15 juin pour collecter des fonds. « C’est un devoir pour la république » d’honorer la mémoire de Verdi, a plaidé début février le ministre de la Culture, Gennaro Sangiuliano, convaincu que l’auguste demeure de Sant’Agata n’est pas « pas seulement un endroit physique, mais un lieu de mémoire collective pour tous les Italiens ».
Printemps verdien
Feb 23, 2023
1 minute
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