Le dimanche, c’est jour de marché rue de la Convention. Jour de rencontre également, avec le livre que vous n’attendiez pas ou avec son auteur. Si la librairie est l’un des seuls commerces où l’on peut entrer sans acheter et quand même repartir avec un sourire du crémier, difficile de résister à l’offre du Divan*, épicerie fine de la culture où l’on rêve d’emménager tant son espace, conçu, en persan, signifiant « recueil de poèmes », et, en arabe, « lieu de réunion et de palabres ». Sans oublier, bien entendu, l’objet fétiche du psychanalyste, discipline ici dotée d’un important rayon. Dans cette parenthèse à soi dévolue, on déambule, on demande conseil, puis on traverse la rue pour rejoindre Le Divan Perché, espace consacré à la jeunesse où l’on s’éveille à la lecture, en compagnie par exemple d’un roman de Daniel Pennac.
