Patron atypique d’une « start-up qui a un nom de famille », comme il la présente, Bernard Charlès vient de céder la direction opérationnelle du concepteur de logiciels 3D. Il revient sur le virage dans la santé du groupe valorisé près de 50 milliards d’euros.
À l’origine, vous êtes un éditeur de logiciels pour l’industrie. Quand avez-vous décidé d’aller dans la santé ?
Après avoir fait voler des avions et des satellites, nous nous sommes dit que nous voulions appliquer nos technologies à mieux comprendre les sciences de la vie. En 1999, nous avons lancé un premier programme dans