Juan Carlos, l’ancien roi, tenait à assister à la réception de son grand ami à l’Académie française
Quand l’écrivain péruvien a reçu le Nobel, le roi l’a fait marquis
’un pas fragile, Juan Carlos fait son entrée sous la coupole de l’Académie française. Il est soutenu par son aide de camp qui l’aide à marcher, suivi de près par l’infante Cristina, sa fille cadette. Spontanément, l’audience se lève et l’applaudit longuement. Le genre d’hommage auquel il n’est plus habitué depuis qu’il vit retranché aux Émirats arabes unis. Bientôt trois ans que l’ancien souverain supporte, sans broncher, les médisances. Des articles de presse espagnols truffés de fake news, des séries diffamatoires sur des plateformes et, récemment, ce podcast de son ancienne maîtresse, Corinna Larsen, aux allures de revanche. Il est stoïque, il a le cuir épais, il a appris à encaisser les coups les plus bas dans la solitude. Mais cette ovation inopinée l’ébranle. Juan Carlos