on moteur ? La recherche constante de nouveaux défis techniques et esthétiques. Le Belge Harry Fayt est devenu une référence dans le domaine de la photographie subaquatique en Europe. En 2019, il publie son premier livre,, sur le thème du nu, suivi aujourd’hui d’un second ouvrage intitulé . Parfois à peine croyable, son contenu rompt avec les clichés du genre par son approche à la fois ambitieuse et décalée, l’auteur recréant par exemple, décors et costumes à l’appui, des œuvres de l’histoire de l’art… en apnée. On peut aussi y découvrir la série, des portraits immergés d’artistes belges, précise-t-il. Cette image issue du livre a une résonance particulière puisqu’il s’agit de la plus ancienne de la série. Quand il l’a réalisée en 2012, Harry essayait pour la première fois de faire se rencontrer ses deux pratiques photographiques : le portrait de musicien et la photographie aquatique. Originaire de Charleroi, en Belgique, il suit des études de photographie publicitaire avant de s’orienter vers le portrait. Dans un premier temps, il prend en photo des musiciens, puis se tourne vers la photographie de famille., indique-t-il. Cette rencontre avec Typh Barrow signe son retour à son premier amour, le portrait d’artiste… mais cette fois-ci sous l’eau. La séance, qui a duré deux jours dans une piscine municipale, aura été un bon tour de chauffe car semé d’embûches malgré la préparation du photographe et de son équipe (assistants plongeurs, maquilleuse, décoratrice…). Mais pas forcément à la prise de vue : confie-t-il,
