LES POINTS CLÉS
❻ Rafale à 40 i/s
❻ Stabilisateur 8 IL
❻ Vidéo 6K 60 p (HDMI), Full HD 180 p
2 900 €
Prix indicatif (boîtier nu)
FICHE TECHNIQUE
Une première prise en main d’un modèle de présérie nous aura permis d’apprécier les évolutions ergonomiques apportées à l’EOS R6 Mark II, qui gagne notamment un nouveau joystick à l’arrière, une griffe flash multifonction avec connecteur à 21 broches et un sélecteur de mise sous tension désolidarisé du commutateur photo/vidéo. Comme son prédécesseur, il occupe une place stratégique dans la gamme Canon. Car bien que son tarif affiche une hausse très importante (que nous avions d’ailleurs sous-évaluée dans notre précédent article), ses 2 900 € boîtier nu – 3 360 € et 4 200 € pour les kits avec les RF 24-105 mm f/4-7,4 IS STM et f/4L IS USM – en feront toujours l’hybride 24×36 stabilisé le moins et du pilotage AF par l’œil, 6 000 €, tandis que les vieillissants EOS R et EOS RP se vendent respectivement à 1 800 et 1 100 €, et ce, sans compter les remises actuelles. S’il creuse ainsi l’écart tarifaire avec les modèles d’entrée de gamme et avec l’EOS R7 (APS-C stabilisé), annoncé cet été à 1 500 €, il le fait aussi en matière de performances. Car le nouveau capteur de 24,2 MP, associé au processeur Digic X, permet à l’EOS R6 Mark II d’afficher une hausse de définition nécessaire mais surtout une épatante vitesse d’exécution. L’autofocus profite des évolutions apportées à ses prédécesseurs et devient à la fois sensible en basse lumière, rapide et sacrément évolué puisqu’il est capable de reconnaître et de suivre un très grand nombre de sujets, auxquels s’ajoutent désormais les chevaux et la priorité à l’œil gauche ou droit des personnes. Nos mesures réalisées en laboratoire n’ont pas permis de mettre en évidence cette vélocité en raison des objectifs – le lourd et volumineux RF 50 mm f/1,2 L USM et le peu lumineux RF 600 mm f/11 IS STM – qui nous ont été prêtés. Mais sur le terrain, nous avons constaté un taux de réussite assez incroyable, aussi bien en sport sur un match de tennis qu’en photographie animalière, sur les oiseaux, les chiens et les chevaux. Rares sont les situations où l’appareil a manqué sa cible, et lorsque cela s’est produit, cela a toujours été causé par une luminosité ambiante particulièrement faible.