our Alfa Romeo comme pour Citroën, l’idée de départ était d’occuper un segment alors en pleine expansion, celui des berlines de taille moyenne de 6/7 CV. Pour les Chevrons, les, Citroën voit débouler sur le marché une concurrente inattendue. Carrosserie deux volumes dépourvue de hayon, moteur à plat, l’Alfasud lancée par Alfa Romeo reprend les grandes lignes de la française, dehors comme sous le capot. Rapidement, l’italienne va se démarquer par sa montée en puissance, avec des moteurs 1 500 puis 1 700 cm, quand la Citroën ne dépassera jamais les 1 300 cm. Toutes deux ont droit à d’importantes retouches au changement de décennie. Des deux côtés des Alpes, le chrome laisse la place au plastique noir. Mais si la GSA a droit d’emblée au hayon, logique vu la forme de l’auto, l’Alfasud devra encore patienter deux ans avant d’en être équipée. C’est sous cette forme quelque peu alourdie qu’elles prendront leur retraite au milieu des années 80.
