Tout ce qui fait le buzz cette quinzaine dans l’automobile…
On sait Carlos Tavares, patron de Stellantis, réticent à l’idée d’électrifier à tout va sans maintenir en place une alternative thermique, mais l’homme a le sens des réalités. L’ex-groupe PSA n’a attendu ni la saint-glinglin ni la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles pour entamer l’électrification de ses gammes, en prenant du retard sur la concurrence toutefois et c’est bien là que le bât blesse. Augmenter les cadences urge. C’est ce que dit le projet E-Lion dévoilé à la fin janvier.
Le terme “électrification” s’entend au sens large. Le plan E-Lion intègre, de fait, une inédite motorisation essence soumise à l’hybridation légère sous un libellé très particulier. Cette formule améliorée du 3 cylindres 1.2 PureTech fait cause commune avec une boîte robotisée à double embrayage et 6 rapports, laquelle retient en son sein un électromoteur de 21 kW (29 ch). Jusqu’à présent, nous savions qu’elle développait 136 ch et, à dire vrai, nous ne nous attendions pas à une seconde variante. À tort. Peugeot ajoute une mouture réduite à 100 ch et par la même occasion donne les noms des modèles qui profiteront des bienfaits de cette mécanique.