Depuis le triomphe de « Babysitting », Philippe Lacheau et ses comparses enchaînent les succès. Leur nouveau film, « Alibi.com 2 », s’annonce déjà comme un triomphe
C’est en voyant ses parents rire devant les comédies de Francis Veber que Philippe Lacheau a le déclic
Par Christophe Carrière
Al’origine, la séance photo devait se dérouler chez Élodie Fontan et Philippe Lacheau, à Rueil-Malmaison. Sauf que la première a rappelé au second qu’ils étaient en plein déménagement et que le canapé sur lequel eux et leurs potes de La Bande à Fifi se gondolent depuis des années avait disparu. En solution de repli, ils auraient pu choisir la suite d’un grand hôtel ou un studio photo. Pas leur genre. Trop impersonnel. Trop fake. Pour retracer leur irrésistible ascension, de leurs débuts incertains jusqu’au triomphe annoncé d’« Alibi.com 2 », il fallait un lieu où ils se retrouvent vraiment, tout le temps, pour manger, boire, écrire, discuter. Ce serait donc leur cantine, un joli restaurant italien de Saint-Cloud, Il Cararosso, où certaines séquences d’« Alibi.com 2 » ont d’ailleurs été tournées.
Par ordre d’arrivée dans la bande créée par », à ce jour le plus gros score de la troupe (3,5 millions), sera détrôné par « 2 », où le personnage incarné par Philippe Lacheau s’invente de faux parents pour ne pas présenter les siens à sa future épouse. Projections de presse et avant-premières publiques sont invariablement ponctuées d’éclats de rire et d’applaudissements. Mais Lacheau ne pérore jamais, ses acolytes non plus. Ils s’enthousiasment juste de leur succès, reconnaissants envers un public qui ne s’y trompe pas : ces vedettes sont des leurs, « de vraies gens » qui n’ont pas oublié d’où elles viennent, ni les galères passées.
