On ne change pas une équipe qui gagne, c’est vrai aussi au cinéma. Revoici la désormais fameuse bande à Fifi, du nom de son scout en chef Philippe Lacheau. Depuis Babysitting en 2014, chacun de ses films cartonne : entre 1,7 million (Nicky Larson) et 3,6 millions (Alibi.com) de spectateurs séduits par l’enchaînement frénétique de blagues potaches et très visuelles. Avant la sortie d’Alibi.com 2, l’acteur-réalisateur se pose pour raconter son succès et ses envies. Sérieux mais toujours sincère et souriant.
Le projet de suite s’est-il imposé dès le succès du premier volet ?
Oui, mais nous n’avions que des mauvaises idées, elles ne fonctionnaient pas. On a mis du temps pour trouver la bonne, toute simple : mon personnage se marie, mais il n’assume pas du tout ses parents, un escroc et une ex-actrice de charme. Il va donc réactiver son agence Alibi. com pour trouver de faux parents… La difficulté était de rester fidèle à l’esprit du premier sans être dans la redite et en mettant la barre plus haut. On a mis le paquet sur l’enchaînementJ’essaie donc d’en mettre toujours plus, pour me rassurer aussi.