Il y a un quart de siècle à peine, la crinelle multibrin en acier était encore considérée comme indispensable à la quête de Maître Esox. Plus solide à l’époque que le monofila-ment en Nylon, cet avançon d’acier demeure-t-il incontournable aujourd’hui à l’heure de l’avènement de la tresse en fibre Dyneema ?
Après quelques captures, la meilleure crinelle multibrin (type 7×7) en acier recouverte ou non d’un coating finissait toujours par vriller, signe inéluctable de fatigue du métal menant, et devient donc de ce fait le maillon faible du montage de ligne. Acier, titane, corde à piano en Inox, tous ces métaux finissent par atteindre leur limite : trop raides, peu discrets, ces avançons métalliques n’assurent enfin jamais une présentation optimale des leurres qui, sur des zones surpêchées, font souvent l’objet de refus de la part de carnassiers drillés !