Le premier Code forestier voit le jour en 1346 sous le règne de Philippe VI de Valois. Un code mis en place face à l’accroissement démographique et, avec lui, la fabrication des briques, du charbon de bois, le développement des fonderies, le bois de charpente et le bois de marine. Avec l’ordonnance de Brunoy, Philippe VI de Valois confie aux forestiers une mission de protection afin que ces forêts « se puissent perpétuellement soustenir en bon estat ». Ainsi, celui qui prélevait plus de bois que ses forêts n’en produisaient était condamné à mort !
En 1520, malgré ces dispositions strictes, la siècle, le besoin de bois s’accroît : habitations, fortifications et construction des navires de guerre de la marine royale. À partir de 1661, Colbert fait élaborer un nouveau code pour organiser l’exploitation sylvicole. En 1669, l’ordonnance « sur le fait des Eaux et Forêts » vise à protéger et restaurer les ressources, notamment le chêne qui doit assurer les besoins de la construction navale. Elle oblige à mettre en réserve un quart de la superficie.