Le contexte invite les consommateurs à être vigilants sur le choix de leur fournisseur
’est une embellie qui n’annonce pas encore le printemps. À la fin de 2022, les prix du gaz ont fortement baissé par rapport à leur niveau record mesuré en août. Mais tous les experts janvier) ne devrait pas être la dernière. Même si le gouvernement a promis que le bouclier tarifaire resterait en vigueur toute l’année. Car l’écart entre ce que paie le consommateur et les prix du marché demeure abyssal. « Pour le gaz, il faudrait qu’il perde encore 50 % pour revenir à une situation favorable », estime Xavier Pinon, cofondateur du site Selectra, qui permet de comparer les tarifs pratiqués par les différents fournisseurs d’énergie. « La crise n’est pas finie, avertit un économiste d’Engie ; si l’hiver est rude ou si la Chine repart, les prix risquent de remonter. Il va falloir trois ou quatre ans pour compenser l’arrêt des livraisons de gaz russe. Cela dit, si nous faisons des efforts pour consommer moins et si les hivers sont doux, ce sera plus facile. »
