« », dans son livretémoignage . C'est en 1938 que cette tisserande autodidacte, fille d'instituteurs, ouvrit un atelier, au c'eur du val d'Hérens. En découvrant, à Sion, une exposition sur le travail de la dentelle, Marie imagine « ». Elle remet à l'honneur les broderies en vieux points du pays aux motifs ravissants, les ajours sur les blouses des costumes et, bien vite, le succès est au rendez-vous. En 1979, apprenant la mort de la muse d'Évolène, Marguerite Yourcenar écrira: « . » Dans cet atelier qui rassemblera jusqu'à 280 femmes — une véritable manufacture! —, Marie aura 'uvré jusqu'à ses 74 ans, mais cette femme aux idées avant-gardistes sur la domination masculine, qui entreprend en toute indépendance et ne va pas à l'église, subira beaucoup de vexations. La vie des paysannes est rude alors, et « », dit-on. C'est en 2021 que l'atelier rouvrira enfin, rénové grâce à sa petite-nièce, Denise, coprésidente de la fondation, qui conserve tous les échantillons de broderies de Marie, notamment ceux du costume traditionnel évolénard. Des démonstrations, des cours d'initiation au tissage assurés par l'association romande Romantiss’ et des visites de l'atelier sont organisés, et l'on peut y voir travailler des artistes comme Nathalie Benoist ou Marli Beytrison, qui s'inspirent de la tradition suisse mais également d'autres folklores. Marie « , écrira encore Marguerite Yourcenar. ».
TRAMES SYMBOLIQUES
Dec 14, 2022
1 minute
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