Argentine, le 18 décembre
C’est avec force et détermination que le chanteur lutte depuis, sans relâche, contre une tumeur au poumon. Il ne partage que ses victoires avec son public. Une casquette sur son crâne dégarni, une barbe retrouvée en trophée, le chanteur a ainsi pris la pose récemment pour sa fille photographe sur Instagram. Pour rassurer ses fans. Il plaisante sur son “changement de look”, évoque sa bonne mine en remportée par sa protégée Nour. Une attitude optimiste qui force le respect. “Le cancer m’a réveillé en quelque sorte et il a redéfini le sens de mes priorités”, confiait-il en mai à Nikos Aliagas. Chérir les siens, profiter de moments privilégiés avec ses proches, voilà ce qui anime cet immense artiste. “Ils sont là, et on relativise tout ça en famille. On ne veut pas se faire embarquer par le drame. Chez nous, on se dit qu’il y aura toujours des solutions puisqu’il y a un problème!”, expliquait Pagny dans ce même entretien. Dimanche 18 décembre, pourtant, dans son hacienda située à Camarones, en Argentine, c’est en supporter malheureux des Bleus qu’il a regardé la finale de la Coupe du monde, femme et fille acquises à la cause de Messi et grimées aux couleurs de l’Albiceleste… L’esprit de Noël sera présent, en revanche, à l’heure de célébrer le Réveillon. Azucena Caamaño, qui partage la vie de l’interprète de depuis trente ans, a prévu de réunir leurs enfants: Ael, photographe et vidéaste de 23 ans basée à New York, et Inca, pilote et street-artiste de 26 ans installé à Miami, mais aussi, selon nos informations exclusives, Odile et Jean, 86 ans, les parents de Florent Pagny qui vivent en Bourgogne, et Marie-Pascal Giunta, la sœur cadette du ténor qui a longtemps été sa choriste. Des retrouvailles inédites dans la province de Chubut, en Patagonie, avant une échéance moins réjouissante.