La pendule de grand-père et son balancier, la montre suisse et son quartz, le tic et son tac… Vous les pensez fiables, ces horloges ? Il n’en est rien : ces instruments sont navrants d’imprécision. Changez seulement la pression de la pièce où ils sont entreposés, sa température, ou tout simplement laissez le temps passer et dégrader l’un des composants… et voilà qu’ils se décalent, que la trotteuse chaloupe, que la seconde, immuable, échappe à leur contrôle !
Oui, pour espérer compter le temps sérieusement, battre la cadence de cette entité idéale, il faut délaisser ces jouets et se tourner vers l’horloge atomique. Un atome n’a cure des pressions et des températures – qu’il soit sur les quais parisiens ou dans une ruelle de Bombay, il oscillera strictement à l’identique. Définissez le nombre d’oscillations qui surviennent en 1 seconde – quelques milliards – et