![f090-01](https://article-imgs.scribdassets.com/6gv81f9y4gahn1ai/images/fileB90LX30E.jpg)
n 2019, nous avions publié la série dans laquelle Alexis Pichot créait d’incroyables paysages dunaires aux ambiances extraterrestres. La lueur du clair de lune s’y mêlait à de savants éclairages LED, posés au sol ou attachés à son drone, mais restant toujours hors champ. Dans sa nouvelle série, il réitère ce mélange de pose longue au clair de lune et d’éclairage au drone, en y ajoutant le frémissement de l’élément marin, qui vient contraster de façon saisissante avec la netteté hyper-réaliste de la roche. Toutes les images de la série reprennent le motif de l’îlot isolé, une métaphore puissante pour Alexis.explique-t-il. Si les Alexis est ensuite parti en van arpenter les côtes bretonnes pour varier les motifs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’image que nous publions a été prise à La Hague, plus connue pour son centre de traitement des déchets nucléaires que pour ses clairs de lune immaculés. Une sensation d’ailleurs obtenue grâce à un repérage attentif des arrière-plans, des cycles de la lune et des horaires des marées. Car la sérénité des compositions contraste avec leur difficulté d’exécution. Alexis a cependant une routine qu’il module en fonction du rocher, du cadrage et de la luminosité ambiante. Ses poses durent à peu près cinq minutes afin d’exposer le clair de lune. La série ainsi que son film de makingof sont à voir sur le site .