De James Cameron Avec Sam Worthington, Zoe Saldana...
Est-on au cinéma ou dans une expérience immersive et sensorielle ? Ou James Cameronart ? Voir ce deuxième « Avatar », c’est se poser ces questions tant le spectacle visuellement ahurissant, planant, est impressionnant et jamais vu. Certes, le réalisateur aurait pu faire plus court (le film dure plus de trois heures) mais cette démesure est un cas d’école. Un milliard de dollars cumulés de budget, trois autres films en production dont les sorties s’échelonneront tous les deux ans jusqu’en 2028 : la saga « Avatar » de James Cameron est unique. Le premier épisode, sorti en 2009, reste le plus gros succès de l’histoire et ce deuxième épisode est le plus gros défi du cinéma mondial post-pandémie. C’est le pari des studios Disney (le rachat en 2019 de son concurrent, la 21 Century Fox, avait été motivé par la possibilité de mettre la main sur la poule aux œufs d’or de Cameron). Le succès financier de ce récit d’aventure épique, mêlant les genres (et de clins d’œil à la filmographie de son auteur) sera donc scruté à la loupe par les professionnels. Mais, d’ores et déjà, Cameron permet de rêver à nouveau au cinéma.