Quand allons-nous entrer dans « l’économie de guerre » promise par Emmanuel Macron? C’est la question que se posent bon nombre de fabricants d’armes nationaux. Alors qu’ils étaient confrontés jusqu’au 24 février à des pressions sur leurs capacités de production, que leurs sources de financement auprès des banques étaient perturbées par l’activisme des ONG, le conflit en Ukraine a chassé les nuages. « Si les premiers signes sont positifs, les commandes se font attendre », tempère un industriel français.
Depuis la rentrée, un trilogue s’est toutefois installé entre les états-majors des forces, la Direction générale de l’armement (DGA) et les industriels (Dassault, Safran, Nexter, Thales, MBDA…). Avec en chef d’orchestre le pouvoir politique,