es centaines de devantures définitivement fermées dans des galeries commerciales et des centres-villes partout en France, des milliers de salariés sur le carreau et un gigantesque stock de vêtements raflé aux enchères par le déstockeur Noz: la mise en liquidation de Camaïeu fin septembre, après quarante ans d’existence, a provoqué un électrochoc dans le secteur de l’habillement. La fin brutale de l’enseigne qui fut tête de pont pendant l’âge d’or du prêtà-porter tricolore, lorsque les marques milieu de gamme ouvraient à tour de bras des boutiques aux couleurs bariolées, était pourtant une histoire écrite et connue il y a longtemps déjà. « C’était une entreprise zombie qui ne survivait depuis des années que par la restructuration de sa dette. Mais elle n’est pas la seule à être au bout du rouleau, et
