RASSURANTE ET PROGRESSIVE, CETTE MC20 CIELO N’OFFRE EN REVANCHE NI LE TRANCHANT D’UNE McLAREN NI LE CÔTÉ VIREVOLTANT D’UNE FERRARI F8 TRIBUTO.
out avait mal commencé. Maserati nous promet une balade par une douce journée d’automne, sous le soleil sicilien. Finalement, on débarque sous une météo cataclysmique qui fait rage au-dessus de l’extrême sud de l’île. L’idéal pour prendre en main une propulsion de 630 ch qui augure une expérience unique au grand air… Me voilà donc parti pour une première boucle. Il est 15 heures, mais il fait presque nuit, et les va‑et‑vient des essuie-glaces ne sont pas assez rapides pour dégager les trombes d’eau qui s’éclatent sur le pare-brise. Un rythme de parade qui permet néanmoins de mettre en exergue le surprenant degré de confort de cette Cielo. Certaines berlines ne chouchoutent Il me met le doute. Toujours est-il que cette MC20 rampe en douceur, menée par des commandes tendres et une transmission qui lisse les passages de rapport. Les embouteillages créés par les énormes mares qui pavent les routes n’ont rien d’une punition. Et si par bonheur la pluie s’arrête, il n’est pas encore question de renvoyer le toit dans sa cachette.