1 Bruno De Sà
Le 1er décembre, Rouen, Chapelle Corneille. Le 4 janvier, Clermont-Ferrand, Opéra-Théâtre. Le 6, Vichy, Opéra. Le 7, Paris, Théâtre des Champs-Elysées.
« Sans conteste le sopraniste le plus convaincant qu’il m’ait été donné d’entendre », s’exclamait Denis Morrier dans notre numéro d’octobre pour saluer la parution du premier récital discographique de Bruno De Sà (Erato, ). Doté d’une voix qui caracole dans des hauteurs auxquelles seules peuvent prétendre les sopranos féminins, l’artiste brésilien est en effet un sacré phénomène – et ne lui dites surtout pas qu’il est contre-ténor! Accompagné par l’ensemble Il Pomo d’oro, il démontre l’étendue de ses talents à Rouen, dans un répertoire qui, comme dans son album, célèbre une Rome baroque où les grands castrats incarnaient des rôles de femmes. Plus tard, à Clermont-Ferrand, Vichy et Paris, il chante le de Pergolèse avec Carlo Vistoli