Leur patrie, c’est la langue française. Dix-sept auteurs se sont engagés dans les mythiques régiments de marine
Tir, descente en rappel, saut en parachute... On ne leur a rien épargné. Les prix littéraires réclament moins d’efforts
Franz-Olivier Giesbert « Au campement, on ne vit pas dans la civilisation des 35 heures. Que ceux qui ne croient plus à la France viennent y faire un tour »
Par Laurence Ferrari
Dans la cour de l’École militaire, le général Alain Vidal, commandant l’état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger, calot vissé sur la tête et poignée de main vigoureuse, narre avec bonheur l’aventure : « C’est important que l’on mette le projecteur sur les troupes de marine. Il y a ici une cohésion, une camaraderie et une grande fraternité d’armes. C’est ce que les écrivains ont pu découvrir lors de leur passage chez nous. » Visiblement, celui de Frédéric Beigbeder a laissé des souvenirs impérissables. « Je me considère, dit-il, comme un marsouin du Café de Flore. » Les