Si les secteurs du design, des transports et de l’agroalimentaire ont recours aujourd’hui aux neurosciences, c’est celui des cosmétiques qui s’y est intéressé le plus tôt pour créer des produits titillant nos émotions. Une démarche tout sauf simpliste. « Longtemps, on a imaginé les émotions comme une réponse à des stimuli. C’est une vision naïve. En réalité, c’est un flux dynamique, un processus de traitement de l’information qui est permanent et résume Arnaud Aubert, docteur en psychologie et neurosciences, directeur scientifique de la société Emospin (spécialisée dans l’étude des émotions). Cela signifie que, chaque seconde, tout ce que l’on perçoit via nos sens (consciemment et inconsciemment) est d’abord traité par notre cerveau sur le plan émotionnel. explique le scientifique. Décoder cette construction est utile aux marques à deux niveaux. D’une part, cette perception est déterminante au moment de choisir un produit. D’autre part, si le bénéfice émotionnel est mieux ciblé, la satisfaction grandit aussi à l’utilisation.
La fabrique des cosmétiques feel good
Nov 09, 2022
5 minutes
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