explique José-Manuel Gonçalvès, directeur du Centquatre-Paris. Reconnaissable de loin avec ses immenses guirlandes lumineuses et ses fanions, la halle principale s’est transformée en parc d’attractions artistiques pour les cinq prochains mois. En tout, une poursuit le bouillonnant directeur qui, depuis 2010, développe dans cet établissement public un projet ambitieux qui marie l’exigence artistique à la pratique populaire. Le fil rouge de cette exposition d’un nouveau genre, c’est la restitution et l’exploration artistique des sentiments qu’une fête foraine engendre: frissons d’horreur à bord du sensations vertigineuses avec l’installation de Yoann Bourgeois; illusions d’optique hypnotisantes avec Julio Le Parc et Leandro Erlich ou encore tour de manège aérien sur de La Briche Foraine. Jacob Dahlgren nous invite à l’adresse face à un mur de 400 cibles pendant que Pilar Albarracín détourne avec ironie les jeux de force traditionnels. L’imaginaire de la fête foraine se décline jusque dans ses goûts et ses odeurs entêtantes de sucre. On pêche du chocolat à la ligne avec un marshmallow en guise d’hameçon et on déguste des gaufres cuites grâce à un appareil « hacké ». Et comme dans une vraie fête foraine, l’achat du billet donne droit à un paquet de jetons à utiliser pour accéder aux attractions. On refait un tour?
Venez faire la foire au Centquatre!
Nov 10, 2022
1 minute
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