Partout, la culture chrétienne et l’héritage musulman s’entremêlent sans jamais choquer
’ai quitté la France sous les premiers givres de l’automne. Et me voilà comme en plein mois de juillet ! En Andalousie, l’été s’éternise jusqu’en novembre. Il est minuit, et les rues de Séville sont encore bondées. La “movida”, ce mot chantant qui caractérise le mouvement de contre-culture né après la mort de Franco en 1975, ne semble pas vouloir s’éteindre. Ce soir, elle se joue sous un ciel étoilé, et c’est la tête pleine de clichés que je fais la connaissance de la ville en imaginant, là, le barbier si cher à Beaumarchais et, plus loin, Carmen roulant des cigares en chantant Séville la “froufroutante” éblouit, semant ses