Mardi 18 octobre, Los Angeles. La conférence d’ouverture de l’événement Adobe Max est sur le point de commencer. Plusieurs milliers de spectateurs s’amassent dans l’immense Microsoft Theater avec une question simple en tête : va-t-on parler d’intelligence artificielle générative ? Depuis quelques mois, le monde de l’art n’a d’yeux que pour cette technologie. Ses pionniers s’appellent Dall·E 2, Stable Diffusion ou encore Midjourney. Ces sites permettent de créer numériquement tout et n’importe quoi. Un peu comme Adobe, via Photoshop, l’un des logiciels les plus connus édités par la compagnie. A la différence qu’il ne leur suffit que de quelques mots de description, d’une commande (prompt en anglais) pour que des oeuvres soient générées gratuitement. Comme par magie.
Notre imagination semble être leur seule limite. Un renard propulsé dans un tableau de Monet, des légendes telles le font déjà –, elle a aussi façonné ce qui est unanimement reconnu comme « beau ».