a marque milanaise s’est plongée dans ses archives et dans l’histoire des techniques de tissage pour dessiner la collection de cette année. Et cela en veillant à ne jamais perdre le fil de sa philosophie traité en plaid), côtoyer des dessins très abstraits (jacquard ). Inspiré de la tapisserie ancienne, le jacquard évoquant un paysage entre ombre et lumière, fait écho à la peinture impressionniste que l’on retrouve dans le magnifique dégradé Traités de manière stylisée, les thèmes floraux (satin de coton ) se coordonnent aux dessins les plus graphiques (jacquard ). Pour la seconde thématique, « Archives Prints », c’est surtout l’art du tissage et de l’impression qui a été réinterprété, à partir d’archives des XVII et XVIII siècles recourant à des techniques artisanales utilisées au Proche-Orient et en Occident. De quoi donner un air de jouvence aux imprimés inspirés du motif iranien paisley ou « cachemire » (satin de laine ), aux dessins reproduisant les arabesques végétales des jardins perses (voile de laine ) ou encore aux rayures inspirées des tissus américains en laine appelés calamanco. De son côté, la gamme des unis a été tissée dans des laines et des lins naturels, dans des panamas (fibre nattée) teintés de manière artisanale ou encore dans des cotons recyclés inspirés de la matière des dhurries (tapis indiens ou pakistanais). Confectionnée depuis le XVIII siècle par les meilleurs ateliers de Côme, à la notoriété internationale, la gamme des soies comprend désormais des gros-grains (modèle ) et des organdis mélangés avec de la laine mérinos (modèle ), réinterprétant ici les vibrations des soies radzimir. Un voyage dans la lumière.
Dedar traverse le temps et les continents
Sep 16, 2022
1 minute
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