uand Pedrali parle de réduire à court terme l’impact de sa production sur l’environnement, il poursuit un chapitre déjà amorcé depuis plusieurs années. Chez ce grand éditeur de design industriel italien, affirme Giuseppe Pedrali, coprésident de la société. Celle-ci a une couleur, le gris, dont elle tire son nom et elle estompe les imperfections de surfaces. Pas de design sans designers. La chaise de l’Espagnol Eugeni Quitllet, lequel n’en est pas à son coup d’essai bénéficie ainsi en version « Recycled Grey » d’une assise et d’un dossier transpirants. Réalisée dans un monobloc de polypropylène moulé par injection, elle est légère et peut être utilisée à l’extérieur. Autre déclinaison, celle de l’Italien Odo Fioravanti, conçue avec ce même matériau: une version remaniée, légère elle aussi, et résistante, de son fauteuil (en version Montée sur des pieds en bois, elle se distingue par une assise et des accoudoirs en polypropylène assez généreux. Les deux sièges offrent un confort enveloppant ainsi qu’une utilisation optimisée des ressources. Ils sont en effet fabriqués dans le nord de l’Italie, à Mornico al Serio, près de Bergame, et à Manzano, près d’Udine, autorisant une véritable planification vertueuse. conclut Monica Pedrali, codirectrice générale. Pour Pedrali, c’est simple, pas question de produire sans penser à la planète. Cela va de soi? Non, c’est urgent.
