uand on se lance dans un chantier et que l’on sait que 38 % des émissions annuelles mondiales de CO proviennent du secteur de la construction et du bâtiment, c’est un peu culpabilisant! Comment vivre confortablement dans un cadre esthétique sans laisser une lourde empreinte carbone? répond Nicolas Coeckelberghs. Avec sa compagne, Hanne Eckelmans, ils ont rénové une maison de ville affirme Nicolas, Même leur chat avait précédemment un autre propriétaire! dit Hanne, Pour ce projet, Hanne et Nicolas, tous deux diplômés de l’école d’art Sint-Lukas, à Bruxelles, ont bénéficié du soutien financier de BeCircular, une initiative régionale bruxelloise visant à inciter les économies circulaires. En effet, ils ont choisi une technique d’isolation en paille, un rebut agricole provenant d’une ferme des environs. Ils l’ont ensuite enduite d’argile, matériau réutilisable à l’infini qui régule l’humidité des pièces en créant une atmosphère agréable. En été, cette couche épaisse d’argile permet de faire baisser la température. Ce procédé est particulièrement écologique, la terre étant issue de chantiers bruxellois. Il a été élaboré par la société BC Materials, cofondée par Nicolas, qui fabrique aussi du pisé, un mélange de cailloux et de terre provenant de chantiers, densément comprimé et donc solide, que l’on retrouve dans l’îlot central de la cuisine. Les architectes ont aussi utilisé des blocs de chanvre et du liège comme isolants. Pour la couche de finition des meubles de la cuisine, ils ont choisi un plâtre à base de chaux. Tous ces produits se caractérisent par un taux d’émission de CO faible voire nul.
Un modèle d’écoresponsabilité
Jun 10, 2022
2 minutes
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