Le Journal du dimanche

Le pays de la violence

l avait peur des chiens. Mohand-Saïd Aït-Taleb a grandi dans un village kabyle sans eau ni électricité. Un gourbi situé entre Béjaïa et Tizi Ouzou. Dans sa famille : labeur et honneur. Son grand-père Saïd est mort pour la France, en 1917, dans les tranchées de Verdun. Son père, Abdallah, marchait des heures et des heures pour aller travailler sur les terres de colons. Mohand-Saïd Aït-Taleb est arrivé d’Algérie en 1962. Direction Caen. Après cinq ans de chantiers dans la construction et les câblages, de 1963 à 1968, l’ouvrier est embauché comme manœuvre à la Société métallurgique de Normandie. Il y travaillera vingt-quatre ans pour nourrir sa femme et ses neuf enfants, jusqu’à sa mise en préretraite forcée. raconte ainsi une vie

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