ON CÉLÈBRE semble parfois résumer à lui seul le génie d’un artiste au corpus pourtant riche d’autres tableaux emblématiques d’un parcours torturé et d’une quête plastique incessante. Il est devenu sa , l’icône indissociable de son nom. A moins de faire l’impasse, d’explorer tout le reste. Ce que fait le musée d’Orsay en plongeant dans les entrailles d’Edvard Munch (1863- 1944), via quelque 160 oeuvres sur toile ou sur papier. Sous la houlette de la commissaire Claire Bernardi assistée d’Estelle Bégué, soixante ans de création sont ainsi décryptés, de la veine symboliste, série de longue haleine qui tente de synthétiser une vision artistique du cycle de la vie et de mort, au rapport à l’amour, où « l’artiste projette une vision complexe et toujours ambivalente de la femme », en passant par l’introspection, parfois douloureuse, qui alimentent ses autoportraits, comme l’angoissant (1920), inspiré du théâtre d’Ibsen et chargé de tension psychologique.
La vie, l’amour, la mort: Edvard Munch par-delà Le Cri
Oct 05, 2022
3 minutes
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