qui s’épanouit généreusement sur des aplats de couleurs vives, mais un propos net, percutant. À 38 ans, l’illustratrice Hina Hundt va chercher ses inspirations aussi bien du côté de Jean Dubuffet que des peintres américain·es Kehinde Wiley et auprès desquelles elle a été élevée, raconte-telle. Née à Lomé, au Togo où elle a vécu jusqu’à ses 9 ans, Hina Hundt grandit entre Bretagne, région parisienne et Toulouse, où elle suit des études d’arts plastiques et de communication visuelle à l’école de Condé. Plus tard, lors d’un séjour d’un an à Toronto où elle vend des espaces publicitaires pour un magazine bilingue, elle s’amuse à raconter des tranches de vie sous forme de mini-bandes dessinées, façon Margaux Motin. Multipliant les projets entre édition – la couverture du livre c’est elle –, illustrations pour des ONG ou des applis, elle déploie ses combats à travers ses œuvres, comme ici la lutte pour le insiste-t-elle. “ Ce mois-ci, Hina Hundt illustre la chronique beauté de Rebecca Benhamou (pp. 236-237).
HINA HUNDT
Oct 06, 2022
1 minute
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