epéré comme romancier ( en 2011, en 2013), Sébastien Marnier impose sa patte, l'air de rien, dans le cinéma il nous plonge à nouveau dans une trouble atmosphère avec Soit l'irruption d'une jeune femme un peu perdue (Laure Calamy) – et à plus d'un titre – dans la luxueuse villa de son père, qu'elle n'a jamais connu. Mais les femmes de la famille « officielle » suspectent la nouvelle venue d’être attirée par l'immense fortune de son géniteur. Les masques ne tarderont pas à tomber, et pas forcément de la manière attendue. Sous l'influence de Claude Chabrol, de Brian De Palma et du cinéma d'horreur britannique des années 1960-1970, Marnier tient le spectateur de bout en bout avec son intrigue sinueuse, ses personnages à multiples facettes et ses décors soignés. Malgré quelques invraisemblances et facilités d’écriture, on appréciera le projet général et, en premier lieu, le casting, remarquable – avec une mention pour Dominique Blanc, géniale en belle-mère excentrique et dépensière…
Main basse sur la villa
Oct 03, 2022
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits