DANS SES ÉCHANGES RADIO AVEC SON INGÉNIEUR DE PISTE, ON NE COMPTE PLUS SES ÉCARTS DE LANGAGE ET LA RICHESSE DE SES JURONS, PROFÉRÉS DANS UN ANGLAIS PARFAITEMENT MAÎTRISÉ, EST FAMEUSE.
A la fois membre de la filière Red Bull et protégé du constructeur Honda, le Japonais Yuki Tsunoda pourrait sembler surprotégé, avec un avenir en F1 gravé dans le marbre pour quelques saisons. Pourtant, alors que nous rencontrions le pilote AlphaTauri après la trêve estivale et avec la perspective de disputer – enfin – le Grand Prix du Japon à Suzuka (annulé ces deux dernières années) devant son public, Tsunoda n’avait pas encore été prolongé
Cette incertitude n’enlève rien à l’enthousiasme et à la bonne humeur de ce petit bonhomme d’à peine 1,60 m, qui à 22 ans est considéré comme l’élément le plus turbulent de la F1. Un genre d’élève doué et sympathique, mais coupable des plus grosses bourdes par manque de sérieux ou de concentration, au point de rendre fous ses professeurs. Plus étonnant encore chez un pilote japonais, Tsunoda n’a pas la langue dans sa poche.
Depuis la retraite de Kimi Räikkönen, ce sont les conversations