etirée depuis de nombreuses années, Ingrid Haebler (née en 1929) est décidément gâtée. Elle avait eu l’honneur de l’édition des « », quand Annie Fischer, Guiomar Novaes, Maria Grinberg et Maryla Jonas étaient ignorées. Et voici qu’Universal se fend d’un coffret présentant l’intégralité de ses enregistrements pour Philips de la , d’une pureté splendide. Les concertos, partagés entre différents chefs (Davis, Galliera, Rowicki, Dohnanyi, Goldberg, Melkus), forment un ensemble séduisant, un peu figé côté piano, sage, voire mignard ( du avec Goldberg) révèlent davantage de vitalité et de relief. Dans la famille Bach, Johann Christian se voyait consacrer pas moins de huit albums. Jouant une copie moderne d’un pianoforte du XVIII siècle, la soliste est phagocytée dans les concertos par un orchestre historiquement peu informé. Les de Johann Sebastian, mises en valeur par une prise de son aérée et ronde, manquent d’audace. Chez Haydn, les étonnements, l’humour restent eux aussi à distance.
MÉTICULEUX CLASSICISME
Sep 29, 2022
2 minutes
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