Canon EOS R7 Expert et ludique à la fois
’engageant tardivement sur le marché des hybrides, Canon a peiné à élaborer une stratégie de développement qui réponde aux attentes des utilisateurs. Les EOS M ont toujours eu pour talon d’Achille une gamme optique trop réduite et trop peu ambitieuse, tandis que les EOS R se divisaient jusqu’à présent en deux catégories de boîtiers à capteurs 24×36 : une entrée de gamme bon marché mais aux maigres fonctionnalités et des modèles haut de gamme véloces et dotés de capteurs stabilisés aux tarifs dissuasifs. Or, nombreux sont les photographes qui à la grande époque du reflex avaient fait le choix du format APS-C, non pas pour ce qu’il avait de moins (des centimètres et des euros), mais pour ce qu’il avait de plus : un capteur dont les dimensions limitées entraînent une réduction d’angle de champ et donc des cadrages plus serrés, et une grande rapidité d’exécution autorisant de hautes cadences en rafale. C’est précisément ce qui a fait le succès de l’EOS 7D puis du 7D II, et c’est le créneau que vient aujourd’hui occuper l’EOS R7. En adoptant la monture RF, l’appareil profite déjà d’une gamme optique très vaste comprenant près de 30 références et couvrant tous les besoins en matière de focale, de luminosité ou de budget. Bien qu’il intègre un capteur APS-C, ses dimensions sont comparables à celles des EOS R5 et R6 et même légèrement
